Judith Collins

Judith Collins
Illustration.
Judith Collins en 2023.
Fonctions
Procureure générale de Nouvelle-Zélande
Ministre de la Défense
Ministre chargée de la Numérisation du gouvernement
Ministre de la Science, de l'Innovation et de la Technologie
Ministre de l'Espace
En fonction depuis le
(8 mois et 16 jours)
Premier ministre Christopher Luxon
Gouvernement Luxon
Prédécesseur David Parker (Procureur général)
Andrew Little (Défense)
Ginny Andersen (Numérisation)
Ayesha Verrall (Science, Innovation & Technologie)
Poste créé (Espace)
Chef de l'opposition officielle néo-zélandaise

(1 an, 4 mois et 11 jours
Monarque Élisabeth II
Gouverneur Dame Patsy Reddy

Dame Cindy Kiro

Premier ministre Jacinda Ardern
Prédécesseur Todd Muller
Successeur Christopher Luxon
Cheffe du Parti national de Nouvelle-Zélande

(1 an, 4 mois et 11 jours)
Élection 14 juillet 2020
Prédécesseur Todd Muller
Successeur Christopher Luxon
Ministre du Revenu

(10 mois et 6 jours)
Premier ministre Bill English
Prédécesseur Michael Woodhouse
Successeur Stuart Nash
Ministre de l'Énergie et des Ressources

(10 mois et 6 jours)
Premier ministre Bill English
Prédécesseur Simon Bridges
Successeur Megan Woods
Ministre des Affaires ethniques

(10 mois et 6 jours)
Premier ministre Bill English
Prédécesseur Sam Lotu-Iiga
Successeur Jenny Salesa

(2 ans, 8 mois et 18 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Hekia Parata
Successeur Sam Lotu-Iiga
Ministre de la Police

(1 an et 6 jours)
Premier ministre John Key
Bill English
Prédécesseur Michael Woodhouse
Successeur Paula Bennett

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Annette King
Successeur Anne Tolley
Ministre des Corrections

(1 an et 6 jours)
Premier ministre John Key
Bill English
Prédécesseur Sam Lotu-Iiga
Successeur Louise Upston

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Phil Goff
Successeur Anne Tolley (en)
Ministre de la Justice

(2 ans, 8 mois et 18 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Simon Power (en)
Successeur Amy Adams (en)
Députée au Parlement de Nouvelle-Zélande
En fonction depuis le
(15 ans, 9 mois et 4 jours)
Circonscription Papakura (en)
Prédécesseur John Robertson (en) (1996)

(6 ans, 3 mois et 12 jours)
Circonscription Clevedon
Prédécesseur Warren Kyd (1996)
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Nom de naissance Judith Anne Collins
Date de naissance
Lieu de naissance Hamilton (Nouvelle-Zélande)
Nationalité Néo-zélandaise
Parti politique Parti national
Conjoint David Wong-Tung
Diplômée de Université de Canterbury
Université d'Auckland

Judith Anne Collins, née le à Hamilton, est une femme politique néo-zélandaise, cheffe de l'opposition officielle et cheffe du parti national de Nouvelle-Zélande de 2020 à 2021. Dans l'histoire du parti national, elle est la deuxième femme à le mener, après Jenny Shipley. Collins est membre du Parlement (MP) pour la circonstription de Papakura (en), dans la banlieue sud d'Auckland, depuis 2008. Elle a auparavant été MP pour la circonstription de Clevedon (en), de 2002 à 2008[1]. Elle a été ministre au sein des gouvernements menés par John Key et Bill English.

Née à Hamilton, Collins a étudié à l'université de Matamata (en), l'université de Canterbury et l'université d'Auckland. Avant son arrivée en politique, Collins a travaillé en tant qu'avocate d'affaires et était présidente du barreau du district d'Auckland (en) et vice-présidente du barreau de Nouvelle-Zélande (en). Elle a été avocate au sein de quatre cabinets différents de 1981 à 1990, avant d'exercer de manière indépendante. Elle a été directrice de Housing New Zealand (en) (Nouvelle-Zélande Logement) de 1999 à 2001 et a été conseillère spéciale de 2000 à 2002 pour MinterEllison (en) avant d'intégrer le parlement néo-zélandais à l'occasion des élections législatives de 2002.

Le Parti national accède au gouvernement à la suite des élections législatives de 2008 et Collins est nommée au sein du cabinet par le nouveau premier ministre, John Key. Elle est alors la femme la plus haut gradée, le cinquième le plus gradé du cabinet. Elle est ministre de la Police (en) et ministre des corrections (en) de 2008 à 2011, puis de 2015 à 2016. Après les élections de 2011, elle devient ministre de la Justice (en) et ministre de l'ACC, société d'indemnisation en cas d'accident. Collins démissionne en 2014 après la fuite d'échanges de mails suggérant que, lorsqu'elle était ministre de la Police, elle avait sapé l'autorité le directeur du directeur du Serious Fraud Office, le bureau de la répression des fraudes graves. Elle a par la suite été blanchie de toute faute en lien avec cet incident et a réintégré le cabinet en 2015[2]. Sous la direction du premier ministre Bill English, Collins est ministre au revenu et ministre de l'énergie et des ressources, de 2016 à 2017.

Le Parti national quitte le gouvernement à la suite des élections de 2017, Collins occupe plusieurs fonctions au sein du cabinet fantôme. Le 14 juillet 2020, au cours du caucus parlementaire du parti, Collins est élue cheffe de file du Parti national et succède à Todd Muller (en), devenant cheffe de l'opposition officielle. Elle mène le parti pendant la campagne pour les élections de 2020. Au cours de celles-ci, le Parti national perd 23 sièges et obtient son deuxième pire résultat historique.

  1. (en) « Judith Collins - National Party Leader » (consulté le )
  2. (en) Nicky Hager, « Press advisory on Judith Collins and the book Dirty Politics », (consulté le )

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